Épilation définitive

Qui n’a jamais rêvé de se débarrasser une bonne fois pour toutes de ses poils disgracieux ? Heureusement, les techniques d’épilation définitive débarquent enfin.

L’épilation flash

Également connue sous l’appellation « épilation à la lumière intense pulsée », cette méthode est la plus récente. Il s’agit d’effectuer l’épilation à l’aide d’une lampe flash. Elle est associée à tort au laser. Or, le laser délivre plutôt du faisceau monochromatique alors que la lampe flash décharge un faisceau polychromatique. Pour ne sélectionner que les photons spécifiques, le pratiquant applique un filtre par dessus la lampe. Si les techniques peuvent différer, le concept employé pour détruire les poils est quasiment le même. L’objectif est d’atteindre le pigment. La lumière pulsée agit davantage sur les poils en phase de pousse et les poils foncés. La séance se déroule généralement en hiver. Deux semaines avant et après l’opération, la personne épilée ne doit pas s’exposer au soleil. Pour un résultat optimal, plusieurs séances seront nécessaires afin de venir à bout de tous les poils. L’épilation flash ne s’adresse pas à tout le monde. Il existe des catégories de personnes ne pouvant pas la supporter. D’ores et déjà, il faut retenir que cette pratique est contre-indiquée chez la femme enceinte et l’enfant. Il en est de même pour les individus ayant une certaine sensibilité à la lumière du soleil et aux rayons ultra-violets ainsi que ceux qui suivent un traitement en photosensibilité.

L’épilation électrique

L’épilation électrique intervient sur le canal infundibulaire grâce à l’emploi d’une aiguille très fine. Son objectif est de détruire le poil à la racine par l’envoi d’un courant électrique. Cette technique est considérée comme l’une des plus efficaces car elle agit sur les racines et sur le bulbe responsable de la production du poil. Avant d’y avoir recours, il est recommandé de consulter un avis médical. Seul un médecin spécialisé est en mesure d’informer sur la faisabilité d’un tel procédé en fonction de chaque profil. Avant même de faire le point sur les zones à épiler, ce dernier se renseigne sur les antécédents de l’individu. Notons qu’il est nécessaire d’effectuer plusieurs séances pour un meilleur résultat tout en tenant compte du cycle pilaire. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, cette méthode n’est pas plus douloureuse qu’une autre. La partie où l’on intervient est anesthésiée. Toutefois, des petites croûtes peuvent surgir pendant environ trois semaines. D’ailleurs, durant cette période, il est strictement interdit de s’exposer au soleil.

L’épilation au laser

L’épilation au laser est l’une des techniques d’épilation définitive les plus anciennes. Son meilleur atout est qu’elle s’avère être la moins douloureuse. De plus, cette méthode permet de traiter une zone plus large. Elle s’attaque en priorité aux poils en phase de pousse. Pour plus d’efficacité, il est nécessaire d’effectuer plusieurs séances, huit en moyenne. En effet, seuls 20% des poils partent lors de la première séance. Il faut cependant préciser que le pratiquant ne peut prolonger la durée d’intervention au risque de menacer la santé de la personne épilée. Les deux séances doivent être impérativement espacées de quatre semaines. Pour éviter les mauvaises surprises, il est conseillé que ce soit un médecin spécialisé qui pratique l’opération car le maniement du laser est un acte comportant des risques, notamment de brûlure. Il existe des contre-indications à cette intervention. Il est donc indispensable de consulter un spécialiste pour une évaluation avant d’entamer le processus.

Efficacité de l’épilation définitive

Toutes ces techniques d’épilation définitive enregistrent une efficacité estimée entre 80 à 90% de non repousse des poils. Ainsi, il est incorrect de parler de traitement définitif dans le sens propre du terme. Les résultats sont certes impressionnants mais aucune de ces méthodes ne permet d’éliminer totalement les poils et il en reste toujours une infime partie, même quasi-invisible. D’un autre côté, personne n’est à l’abri d’autres facteurs de repousse comme l’âge. Par exemple, à la veille de la ménopause, les femmes subissent des changements hormonaux pouvant agir sur leur pilosité. Les caractéristiques des poils à traiter jouent également un rôle important dans l’efficacité de ces outils. Les poils fins, blancs et blonds ne répondent effectivement pas très bien à ces techniques. Par ailleurs, le cycle pilaire et le choix de l’appareil doivent être pris en compte.